Le référendum pour la liberté de mouvement ne sera pas lancé. La lutte se poursuit.

En seulement deux semaines, plus de 26 000 signatures ont été annoncées : un chiffre impressionnant.

Malgré cela, nous avons décidé d’engager autrement notre énergie pour la liberté de mouvement et de rester et de ne pas saisir le référendum.

La décision n’a pas été facile à prendre. L’engagement pris par les plus de 600 personnes qui ont répondu à notre appel nous remplit de joie et alimente notre détermination. Néanmoins, le soutien qui nous a été promis par différentes organisation et nos propres forces au sein du comité référendaire ne suffisent actuellement pas pour un référendum efficace, combatif et aux effets durables.

Ce constat s’explique aussi par le contexte politique : jusqu’ici, le PS s’est exprimé en faveur de la participation financière au fonds BMVI. Il soutient ainsi la politique de la mort menée au niveau européen. Les Vert-e-s n’ont pas pu se résoudre à autre chose qu’à une abstention. Le seul parti à avoir voté non est l’UDC – elle préfère investir l’argent dans la fortification des frontières suisses. Vu ce rapport de forces, et malgré l’urgence, nous sommes parvenus à la conclusion

que nous devions viser un impact plus durable.

La lutte continue

La violence, la misère et la mort font désormais partie du quotidien aux frontières extérieures de l’Europe. Les clôtures et les murs sont toujours plus longs, plus hauts et plus massifs. Les personnes qui cherchent refuge sont privées de leurs droits, passées à tabac et refoulées. Nous n’acceptons plus cette politique de la mort. Même sans référendum, notre résistance se poursuit.

Manifestation pour la liberté de mouvement : pour exprimer notre colère envers cette politique d’isolement raciste et mortifère, nous descendons dans la rue le 30 mars à 14 h à Berne.

Tu peux nous apporter ton soutien pour des petites tâches le jour de la manif ?

C’est super ! S’il te plaît, prends contact avec nous

Pour un engagement commun à long terme

La manifestation du 30 mars ne signifie pas la fin de notre engagement en tant que collectif « Liberté de mouvement pour tou·te·s ». Ensemble, nous voulons résister à la politique de la mort que mène l’Europe. Au racisme, au colonialisme et à la crise climatique, nous répondons par des perspectives : liberté de mouvement et de rester ainsi que la justice climatique pour tou·te·s.

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